Nous marchons deux heures dans les vignes et les hauteurs, sur un chemin jonché d’olives noires, traversant des sols d’une sophistication extrême, sous la simplicité d’un grand ciel de matin calme. En contrebas la rumeur, la fumée bleue du tracteur qui perfectionne ce qui semble pourtant parfait, dans cette vallée où tout fonctionne pour donner au monde de l’huile, du vin, des cerisiers en fleur en avril — et donc du rose aussi sans doute.
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